La qualité de l’air est un sujet qui revient régulièrement sur le devant de la scène médiatique. En particulier lors des pics de pollution, que les les citoyens supportent de moins en moins, mais auxquels ils doivent s’habituer malgré eux. C’est également une préoccupation majeure pour les collectivités territoriales, à la manœuvre dans de nombreux domaines. A commencer bien entendu par les transports.
Paris a par exemple instauré la fameuse zone de circulation restreinte qui oblige les véhicules les moins écologiques à se tenir à l’écart de la capitale en semaine à des horaires précis. Et qui permet de réguler le trafic également lorsque la situation l’exige. La capitale a aussi mis en place une journée sans voiture annuelle depuis 2015, la dernière édition ayant eu lieu dimanche dernier.
Pour les aider dans leurs prises de décision, les collectivités disposent depuis mercredi 19 septembre de nouveaux outils puissants. Chacune des 18 Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) a en effet ouvert un portail open data proposant divers jeux de données harmonisés à l’échelle nationale. Le site d’ATMO France, fédération qui a notamment pour but de coordonner l’action de ces organismes, se mue pour l’occasion en porte d’entrée vers ces différents portails.
Les AASQA sont fiers de présenter leurs nouveaux services data : la mise à disposition des données en open data. But ? Que chacun puisse comprendre et s’approprier les enjeux de la qualité de l’air et favoriser les changements de comportements. #journéeair pic.twitter.com/0yRzqdOrjJ
— ATMOFRANCE (@ATMOFRANCE) September 19, 2018
Un portail par AASQA
La nouveauté ici, ce ne sont pas les données en elles-mêmes, mais bien la démarche visant à les proposer dans des conditions optimales. « Les AASQA ont toujours été transparentes, affirme Marie-Blanche Personnaz, directrice d’ATMO Auvergne-Rhône-Alpes et référence numérique pour la fédération. Elles ont toujours sorti les données avec les techniques dont elles disposaient. Il était possible de les consulter et de les télécharger. Le souci, c’est qu’elles étaient assez peu répertoriées, géolocalisées. Le but aujourd’hui, c’est de sortir les données dans de bonnes conditions pour qu’elles puissent être réutilisées. »
Résultat, à l’exception de certains territoires d’outre-mer dont l’offre est plus limitée car en rapport avec les moyens sur place, les différentes AASQA proposent presque toutes un portail similaire avec un minimum de onze jeux de données de référence
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés