Réponse du ministère de l’Intérieur : Il est à préciser qu’il existe deux types de points d’eau incendie connectés au réseau d’eau :
- les poteaux d’incendie (bornes rouges hautes de 70 cm environ au-dessus du sol) ;
- les bouches d’incendie qui affleurent le sol et qui, au mieux, sont équipées d’un potelet de signalisation permettant de mieux les repérer.
Ces dispositifs sont placés à proximité de voies permettant l’accès des engins d’incendie et leur raccordement en cas d’incendie. Les poteaux et les bouches d’incendie sont normalisés, les potelets qui peuvent signaler ces bouches d’incendie ne le sont pas. Il n’existe pas de réglementation nationale qui impose l’implantation d’un poteau plutôt que d’une bouche d’incendie. Les poteaux d’incendie sont en général privilégiés par les sapeurs-pompiers. Ils sont plus facilement visibles et moins sujets au stationnement intempestif. En effet, les bouches peuvent être totalement obstruées par un véhicule s’il n’y a pas de potelet de signalisation à proximité immédiate.
Ainsi, il est tout à fait possible, dans des zones de danger, en particulier pour pallier les risques liés aux conséquences d’une chute d’un motocycliste ou d’un cycliste, de mettre en place des bouches d’incendie au lieu de poteau d’incendie ou bien d’installer des bornes souples permettant de signaler les bouches en question. La décision relève de l’autorité de police responsable de la défense extérieure contre l’incendie.
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