En 2017, à Cannes, 88 % des écoliers, 36 % des collégiens et 32 % des lycéens ont participé à un projet d’EAC. Un an plus tard, ils étaient 100 % dans le primaire, 92 % en collège et 80 % en lycée, dans une ville où la culture constitue le premier poste de dépenses.
Un choix porté par le maire, David Lisnard, et soutenu par la Drac et le recteur d’académie, Emmanuel Ethis, vice-président du HCEAC, qui a dégagé des moyens supplémentaires, dans le cadre d’une expérimentation.
Cahier des charges type pour l’EAC
Le premier défi à relever a été de convaincre les enseignants, sur qui repose, en grande partie, le dispositif. « Notre porte d’entrée a été les chefs d’établissement qui, dès lors que les premiers avaient signé, ont suivi le mouvement – y compris dans le privé, parfois par crainte de perdre un peu de leur attractivité au regard des « concurrents » » détaille Maud Boissac, directrice de la culture à Cannes.
A leur attention, la ville a conçu des outils : un cahier des charges type, des tableaux de suivi pour chaque classe, un programme de formation à destination des enseignants volontaires afin de les aider dans la construction d’un projet ...
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