Quand ils évoquent leurs souvenirs des premiers jours au sein de leur collectivité, les directeurs généraux de services (DGS), qu’ils découvraient ou non ces fonctions, vendent rarement du rêve. « J’ai eu le sentiment de débarquer sur une autre planète », « on me scrutait avec méfiance », « il m’a fallu partir à la pêche aux informations de toutes sortes, sinon elles ne seraient jamais venues à moi »… Des récits classiques, selon Stéphane Pintre, président du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT).
Face à la peur du changement, le personnel entrave, sans forcément s’en rendre compte, la prise de poste du DGS. « Lorsqu’il y a une stabilité politique dans l’administration, l’installation se passe généralement de façon sereine », observe-t-il. Dans ...
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Gazette des Communes
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