Signée aussi tardivement qu’il y a cinq ans, la Convention d’objectifs et de gestion (COG) 2018-2022 de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) a donné lieu à d’âpres discussions avec l’Etat. Malgré la baisse des dépenses publiques tous azimuts, le Fonds national d’action sociale (Fnas) va tout de même croitre de 2% par an, soit une augmentation de 600 millions d’euros d’ici à 2022.
Mais c’est la petite enfance qui monopolise 70% de la somme, tandis que l’enfance et la jeunesse restent les parents pauvres d’un budget fortement resserré. La tranche des 3-25 ans ne bénéficie que de 12,5% de cette augmentation du Fnas, soit 75 millions d’euros de variation sur 5 ans. En 2022, l’enfance et la jeunesse représenteront moins d’un cinquième du fonds national d’action sociale de la Cnaf. Nous sommes donc loin des 500 millions d’euros d’augmentation du Fnas, que la COG précédente avait fléchés sur la jeunesse et le périscolaire…
Le « Plan mercredi » restreint aux nouvelles heures d’accueil
C’est que le financement du « Plan mercredi », l’une des mesures phares de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, ne concernera pas toutes les communes, loin s’en faut. Il s’agit ici de donner un coup de pouce financier aux collectivités désireuses de développer de nouvelles heures d’activités extra-scolaires le mercredi, dans le cadre d’un Accueil de loisirs sans hébergement (ALSH). Pour cela, la Cnaf a prévu
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