Les élus de terrain, qui se félicitent depuis février du lancement d’une police de sécurité du quotidien, au plus près des habitants, devront encore ronger leurs freins quelques semaines.
Initialement prévue pour septembre, la mise en œuvre de la première vague de « PSQ », répartie dans 15 « quartiers de reconquête républicaine », se fera de façon progressive d’ici à la fin de l’année. Cinq villes en septembre, les dix autres d’ici à décembre.
C’est ce qu’a révélé le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, à l’occasion d’une conférence de presse de rentrée organisée le 6 septembre.
- Police de sécurité du quotidien : quel impact pour les maires ?
« Les premiers effectifs, a indiqué le ministre, prendront leurs fonctions dans les prochains jours », dans les villes de Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Pau, Corbeil-Essonnes et Nouméa. « J’irai le 18 septembre prochain lancer officiellement le dispositif » a-t-il poursuivi, sans préciser où.
Ce lancement parcellaire et progressif est justifié par les délais occasionnés par les sorties d’école de police et le déploiement en cours des jeunes gardiens de la paix, fraîchement promus.
A l’issue de cette première vague, et comme il ...
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