« La mise en cohérence des compétences des uns et des autres dans le cadre de la loi Notre demande énormément de travail aux élus. Ils ont d’autres priorités que la délégation de la compétence scolaire », admet le sénateur (PS) de l’Ariège Alain Duran, chargé d’une mission sur les conventions ruralité.
Certes, sauf lorsque tout ou partie des compétences scolaires se trouvait dans la corbeille de la mariée, les communes doivent décider si, oui ou non, elles deviennent intercommunautaires ou restent circonscrites aux territoires d’origine. Dans ce cadre, les titres de la presse régionale se font échos de débats houleux. « Mariage forcé », « suicide financier », « asphyxie », « double peine »… Tels sont les termes utilisés par certains responsables politiques opposés à la délégation des écoles.
On saura à la fin de l’année si les sirènes de l’intercommunalité ont séduit les élus en la matière, mais comme le souligne Agnès Le Brun, présidente de la commission « éducation » de l’AMF, à propos de la loi « Notre » : » Mariage consenti, mariage réussi. Mariage imposé, mariage raté « .
A chacun son option
La communauté de communes (CC) de la montagne d’Ardèche (29 communes, 5 100 hab., Ardèche) est justement le résultat d’un mariage imposé entre trois CC. La compétence « enfance-jeunesse » lui a été déléguée. En fusionnant, Coucouron (900 hab.) et Saint-Etienne-de-Lugdarès (400 hab.) ont dissous
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Education : l'interco sur le chemin de l'école
Sommaire du dossier
- Education : l’interco sur le chemin de l’école
- Ecole : la mutualisation génère une plus grande équité entre élèves
- Après les fusions d’intercos, des politiques éducatives difficiles à harmoniser
- Compétences éducatives : comment bien réussir le transfert à l’interco
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