Lourde pour le porte-monnaie familial, la rentrée scolaire pèse aussi sur le budget des communes et intercommunalités, dès lors qu’elles réservent une ligne budgétaire à une dotation supplémentaire en faveur des écoliers. Certes, toutes participent au fonctionnement des établissements maternels et élémentaires, mais certaines font un peu plus. La baisse des dotations a incité les élus à mieux flécher chaque euro, mais qu’ils restent dans le geste symbolique ou soutiennent plus fortement les familles, aucun ne se hasarde à annoncer la suppression pure et simple d’un dispositif existant.
Il est difficile d’établir un tableau exhaustif, car les collectivités volontaires fixent leurs propres règles, parfois même sans en assurer la promotion. « Comme il n’y a rien d’obligatoire, nous n’avons aucune donnée », s’excuse l’Association des maires de France (AMF), quand les groupements de parents d’élèves – que ce soit la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) ou la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) – ne parviennent pas, non plus, à obtenir de retours de leurs équipes en régions.
Néanmoins, des exemples, ici ou là, permettent d’identifier à la fois des communes qui maintiennent sans changement des dispositifs quasi ancestraux, certaines qui ont modulé l’aide en fonction de leurs contraintes budgétaires, et d’autres, tout de même, qui créent ou agrandissent le champ d’un dispositif.
Des choix politiques
Le premier constat est que ces coups de pouce constituent de véritables choix politiques. Le second,
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