Le rêve aura été éphémère pour les habitants du Perthus (Pyrénées-Orientales, 586 hab.). Malgré les recommandations de la chambre régionale des comptes d’Occitanie, qui, évoquant une « abondance de recettes non employées », jugeait le budget de la commune trop excédentaire et préconisait des taux à 0 pour la taxe d’habitation et le foncier, les contribuables devront bien acquitter leurs impôts locaux.
Ainsi en a décidé le préfet qui n’a pas voulu faire d’exception pour ces frontaliers et a décidé d’appliquer des taux identiques à ceux de 2014.
Le conseil municipal bientôt dissout ?
Chaque année, les recettes de stationnement permettent à la localité de percevoir 800 000 euros en moyenne. Et si elle ne parvient pas à les dépenser, ce n’est pas faute de manquer de projets, mais en raison de désaccords au sein de l’équipe municipale, qui ont provoqué un blocage du budget depuis deux ans.
Jugée « satisfaisante » par la maire, Marie-Hélène Ruart-Lucquin, la décision du préfet n’a pourtant pas débloqué la situation. Souhaitant éviter que le problème des impôts locaux ne se pose de nouveau d’ici les élections de 2020, la première magistrate a confié avoir déposé une demande de dissolution du conseil municipal du Perthus au ministère de l’Intérieur.
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