C’est un stade bien connu des amateurs de ballons ronds, car il héberge l’un des clubs mythiques européens, l’Ajax d’Amsterdam. Son joueur emblématique lui a d’ailleurs donné son nom : le Johan Cruyff Arena. Mais en ce jour de la fin juin, ce n’est pas une foule de supporteurs bardés de rouge et de blanc – les couleurs de l’Ajax – qui s’agitent dans le stade, mais plutôt une succession ininterrompue de spécialistes de la smart city venus visiter ce qui est présenté comme le stade du futur.
Dans les entrailles de ce monument de béton, va en effet être mis en service le plus grand système de stockage d’énergie électrique réalisé à partir de batteries de véhicules électriques et hébergé par un bâtiment tertiaire. L’installation, présentée comme étant une innovation mondiale, revêt une importance particulière, car c’est dans ce type d’application que les batteries de véhicules électriques doivent trouver une seconde vie, une fois qu’elles ne disposent plus d’une capacité suffisante pour assurer une bonne autonomie à un véhicule. En clair, lorsque leur capacité de charge devient inférieure à 70% (soit environ après 12 à 15 ans de durée de vie (1), qui peut être très changeante suivant les conditions d’utilisation et de météo).
Lutter contre l’intermittence des énergies renouvelables
L’importance est donc double pour un tel système. Cela doit tout d’abord participer au modèle économique du véhicule électrique, car si ces batteries ont une seconde vie, elles seront vendues moins chères aux acheteurs de véhicules électriques, ce qui dopera les ventes et fournira aussi plus de batteries pour ce second marche, tout en permettant permettra d’offrir des solutions de stockage d’énergie pour le bâtiment elles aussi moins coûteuses.
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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