Difficile de dire adieu au conseil municipal ? Sur les 137 députés maires élus ou réélus lors des dernières législatives, seuls 21 ont dit vraiment « bye-bye » à leur assemblée locale. Dans les coulisses ou parfois même sur la scène, les « ex » continuent d’être à la manœuvre. Comme à Sarcelles (57 400 hab., Val-d’Oise) où l’ancien député maire (PS) François Pupponi semble toujours tirer les ficelles du pouvoir local.
Les choses avaient toutefois le mérite d’avoir été annoncées très clairement dès la campagne. L’ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn, sommé de choisir entre sa mairie et l’Assemblée nationale, avait fait campagne pour Nicolas Maccioni, « l’homme de la situation » en qui il avait « toute confiance ».
« Une mise sous tutelle »
Pourtant, à peine six mois après son élection, le nouveau premier magistrat a
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Gazette des Communes
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Qui tire les ficelles dans les collectivités territoriales ?
Sommaire du dossier
- « Grandes régions : les déséquilibres territoriaux créent des tensions »
- Le maire, patron incontesté de la commune
- « Une déconnexion historique entre le pouvoir national et les territoires »
- A Sarcelles, l’ombre envahissante de l’ancien maire resté député
- Binômes départementaux… je t’aime moi non plus
- « Je ne me prends pas pour une super-fonctionnaire territoriale »
- L’interco, un club de maires qui doit composer avec la technostructure
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