« Je touche, aujourd’hui, 1 900 euros net par mois, en comptant l’indemnité spéciale mensuelle de fonctions. L’année prochaine, quand je partirai à la retraite, je ne percevrai plus que 980 euros par mois. » A 61 ans, Christian Simonetti, brigadier-chef principal, unique policier municipal (PM) d’Izeaux, dans l’Isère (22 agents, 1 PM, 2 200 hab.), ne cache pas son amertume. « Depuis deux ans, je travaille harnaché dans un gilet pare-balles. Mon quotidien, c’est la délinquance, les accidents, les suicides. Quoiqu’il arrive, je suis souvent en première ligne. »
En danger
« Nous sommes des primo-intervenants, confirme Christian Multari, chef de service à Flayosc , dans le Var, également représentant CFDT. Nous mettons tous les jours nos vies en danger. Pourtant, nous toucherons les mêmes retraites que si nous avions été derrière un bureau… » A dix ans de la retraite, qu’il prendra à 62 ans, cet ancien gendarme, chef de service de la PM (catégorie B) depuis 1992, estime que son revenu, qui oscille aujourd’hui entre 2 400 à 2 800 euros nets, tombera à moins de 1 800 euros par mois.
« Les primes que je touche actuellement, en particulier l’indemnité spéciale mensuelle de fonctions , ne ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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