Vous avez rencontré nombre d’aidants lors de votre thèse et dans le cadre de vos engagements associatifs. Qu’est-ce qui vous a marquée ?
Le fait que ces personnes soient invisibles pour la société, pour le système de santé et pour elles-mêmes. Une majorité de soignants, en particulier les médecins, ne leur accordent aucune attention. C’est particulièrement prégnant à l’hôpital, où la relation entre soignants et aidants est quasi inexistante. Rares sont ceux qui leur demandent comment ils vont. Pourtant, les aidants sont vulnérables, stressés et remplis de questionnements qu’ils n’ont pas l’occasion d’exprimer. Notre système de santé ne pourrait pas fonctionner sans eux. Je les appelle les couteaux suisses car ils assurent une multitude de tâches, selon la pathologie de leur proche ...
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