A l’occasion de leur assemblée générale annuelle, le 29 juin à Lille, les élus du Forum français pour la sécurité urbaine ont donné le coup d’envoi des Assises de la sécurité des territoires. Objectif : poser les jalons d’une révision de la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, jugée « obsolète ».
Une démarche qui vise également à faire entendre la voix des élus et des professionnels sur une politique publique largement occultée par la lutte contre le terrorisme et la réforme de la police de sécurité du quotidien.
Pour le président du FFSU, Roger Vicot, l’enjeu est de réinvestir la prévention de la délinquance et de réaffirmer les vertus du partenariat de sécurité entre l’Etat et les collectivités territoriales.
A quels besoins répondent les Assises de la sécurité des territoires que vous lancez ?
Nous faisons le constat que la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, qui a fait du maire le patron des politiques de prévention, est aujourd’hui obsolète. Depuis dix ans, des problématiques nouvelles sont apparues. Et pas seulement le terrorisme et les phénomènes de radicalisation !
Des initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes ont vu le jour, de même que les actions contre la drogue et les addictions. Des politiques de la nuit se sont développées et d’autres consacrées à la sécurité des seniors. Les politiques locales ne sont plus les mêmes.
Dans ce contexte, nous convions les acteurs de terrain – associations, Etat, bailleurs sociaux, transporteurs, citoyens, à participer à nos Assises qui déboucheront d’ici à février 2019 sur une série de propositions.
Sur le fond, comme nous l’avions souligné au lendemain des élections de 2017, il s’agit aussi pour nous de réinvestir la prévention de la délinquance et, à un moment de ce ...
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