Un état moral dégradé, un rythme de travail pénible, un épuisement généralisé, des conditions matérielles critiques… A en croire le rapport sénatorial sur l’état des forces de sécurité intérieure, présenté le 3 juillet, le moral des gendarmes et surtout des policiers est au plus bas.
En 2017, pas moins de 50 suicides ont été comptabilisés dans les rangs de la police nationale. Un taux supérieur de 36% à celui de la population générale, révélateur de l’ampleur des difficultés personnelles et professionnelles au sein de la maison « police ».
« Tout notre travail a été d’établir un constat dans le but d’alarmer les hautes sphères de l’Etat, qui n’ont pas du tout conscience de ce profond malaise », soulignent le président de la commission d’enquête, Michel Boutant (PS) et le rapporteur François Grosdidier (LR), qui estiment urgent de redonner confiance aux agents des forces de sécurité par une remise à niveau des équipements mais aussi par d’importantes réformes d’organisation.
Et de rappeler au passage que 22 millions d’heures supplémentaires, soit plus de 270 millions d’euros, n’ont toujours pas été payées aux policiers nationaux. Une situation jugée « inconcevable » pour les ...
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