Depuis la fin de l’année 2016, le département de la Seine-Saint-Denis a accueilli, dans son service de l’aide sociale à l’enfance (ASE), 35 enfants de retour de la zone irako-syrienne, soit environ la moitié de tous ceux qui sont déjà revenus en France depuis 2014. « Sur ces 35 enfants placés chez nous, seuls quelques-uns étaient originaires du département ; en ce sens, on peut considérer que l’on contribue à une mission d’intérêt national », estime Pierre Stecker, directeur de l’enfance et de la famille du département.
Aujourd’hui, la majorité des enfants du Levant qui reviennent en France – de manière officielle – atterrissent en effet à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, établissement placé sous la juridiction du tribunal de grande instance de Bobigny.
- Enfants du djihad : la Seine-Saint-Denis interpelle le gouvernement
Mobilisation globale
C’est donc à l’ASE du « 93 » qu’il revient d’exécuter les placements. Et pour Pierre Stecker, même si le nombre de 35 placements peut paraître marginal au regard des 5 300 que le département assure en moyenne chaque année, ce dernier ...
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Les travailleurs sociaux face à la radicalisation
Sommaire du dossier
- Radicalisation : la nécessaire adaptation des travailleurs sociaux
- Prévention de la radicalisation : publication d’un guide pour les éducateurs
- « Les travailleurs sociaux sont démunis face aux questions de radicalisation »
- Accueil des enfants du Levant : les travailleurs sociaux de Seine-Saint-Denis ont « appris en faisant »
- Comment les équipes de prévention spécialisée font face à la radicalisation ?
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