L’un des axes du projet de loi portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan), actuellement examiné au Parlement, concerne la montée en puissance des ventes de logements HLM. Le gouvernement ambitionne d’accélérer le processus pour atteindre 40 000 ventes par an contre 8 000 aujourd’hui, pour 100 000 logements mis en vente. Le texte prévoit, notamment, la suppression de l’avis des domaines sur le prix de cession du logement, et la création de sociétés de vente de logements HLM.
Marianne Louis, nouvelle secrétaire générale de l’Union sociale pour l’habitat (USH), trouve irréaliste l’objectif de multiplier par cinq les ventes : « Un doublement du nombre de ventes, soit autour de 15 000 par an, est possible, mais pas au-delà… » En effet, 70 % des organismes n’ont aujourd’hui pas recours à cette source de financement, défendue par le gouvernement comme outil pour faire face à la baisse des aides pour le logement.
« Nous devons trouver de nouvelles ressources »
Vendre une partie du patrimoine est un moyen de consolider les fonds propres des bailleurs, dans un contexte de baisse des aides à la pierre. »Aujourd’hui, nous devons trouver de nouvelles ressources. Nous avons mis sur le marché, depuis 2014, des logements dont la construction est amortie », explique Franck Biasotto, président de Toulouse métropole habitat, qui gère 17 000 logements sociaux (37 communes). L’organisme a réalisé une centaine de ventes de logements de plus de dix ans, en 2017, et a des prévisions ascendantes pour ...
[70% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés
Régions