Depuis que le rapport Spinetta a préconisé de faire un diagnostic socio-économique des 9000 kilomètres de réseau capillaire (les lignes classées UIC 7 à 9) et posé la question de leur maintien, les élus suivent le sujet avec grande attention. Et la réponse du Premier ministre Edouard Philippe assurant qu’on ne déciderait pas de fermetures depuis Paris ne les a pas vraiment rassurés. Ils en sont tous convaincus : cette formulation signifie que le gouvernement envisage de transférer ces lignes aux régions, déjà appelées à financer les investissements via les contrats de plan État-régions (CPER). Depuis, la ministre des Transports Elisabeth Borne n’a eu de cesse de démentir, qualifiant même cette hypothèse de “fake news”.
Faciliter le transfert via la LOM ?
Pourtant, cette mesure s’est ...
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Gazette des Communes
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