La reconnaissance des droits culturels par la loi « Notre » du 7 août 2015 a renforcé l’implication des associations dans les politiques culturelles. Lors du vote de la loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine du 7 juillet 2016, elles ont aussi obtenu d’être mentionnées à plusieurs articles. Cependant, à leurs yeux, beaucoup reste à faire pour la reconnaissance des pratiques et des aspirations des citoyens. En novembre dernier, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté un rapport en ce sens, intitulé « Vers la démocratie culturelle » et rédigé par Marie-Claire Martel, présidente de la Coordination des fédérations et associations de culture et de communication (Cofac). Document qui a donné lieu à des échanges avec le Premier ministre et la ministre de la Culture.
Les associations culturelles sont-elles en péril ?
C’est l’ensemble des associations qui est mis en danger par la baisse des subventions. Dans le secteur culturel, l’emploi a été très touché ces dernières années. Certes, la loi de finances pour 2018 nous a apporté une bonne nouvelle, avec l’affectation de 25 millions d’euros, issus de l’ex-réserve parlementaire, au fonds pour le développement de la vie associative. Mais il ne faut pas que cela ne soit qu’un apport ponctuel. Notre plus grande difficulté vient du manque de visibilité financière.
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