Au lendemain du discours sur la politique de la ville prononcé le 22 mai par le président de la République, les élus de banlieue avaient réagi avec colère l’accusant d’avoir enterré le rapport Borloo, qu’ils soutenaient unanimement, et de s’en prendre à leur légitimité dans les quartiers prioritaires.
Cette fois-ci, ce sont les professionnels qui sont montés au créneau pour exprimer leur amertume. C’est du moins le sentiment exprimé par Khalid Ida Ali, chef de projet à Vitry-le François, qui réunissait les 31 mai et 1er juin à Grenoble les membres de son Inter-réseau du développement social urbain, qu’il préside. «Ce n’est pas simple de se sentir sans cesse dévalorisé. On nous renvoie sans cesse cette notion d’échec de la politique de la ville et sans doute avons nous là une part de responsabilité : nous avons laissé passer des éléments de langage faussés, comme une offre d’emploi assurant que « le chef de projet va réduire de manière significative les inégalités ».
Les professionnels de banlieues « n’ont pas attendu l’État pour travailler »
Des propos qui font écho au ressentiment de nombre de participants à l’assemblée générale de l’IRDSU ...
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