Des propositions rendues publiques « au fur et à mesure du temps et de notre disponibilité, de notre volonté de transformer tel ou tel sujet », c’est ce qu’a déclaré Edouard Philippe sur les ondes de RTL le 2 juillet dernier.
De là à penser que le rapport est enterré, pour cause de trop grande « disruption »… Ce rapport du Comité des experts Action publique 2022 est prêt depuis le mois de mai. Cependant, il fallait trouver le bon créneau pour le rendre public, résume Thomas Cazenave, directeur interministériel de la transformation publique.
Mais la surcharge de l’agenda du Premier ministre explique-t-elle vraiment cette non-publication ?
Une surreprésentation de la vision de l’Etat
Le comité était composé d’une trentaine de membres, pour une grande partie passés par l’ENA ou d’autres grandes écoles, bastion des futurs fonctionnaires d’Etat qui rejoignent ensuite, souvent et de plus en plus, les rangs du secteur privé.
Répartis en 21 groupes de travail thématiques, ils étaient chapeautés par trois présidents, Ross Mac Iness, président du conseil d’administration de Safran, l’ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls à Matignon, Véronique Bédague-Hamilius, actuelle secrétaire générale de Nexity et Frédéric Mion, directeur de Sciences-Po Paris.
Auditions au pas de charge
Au départ, les groupes de travail ont organisé de très nombreuses
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Gazette des Communes
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