Début mars, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a présenté les grandes lignes d’un nouveau plan pour l’éducation aux médias. Avec un budget doublé pour atteindre 6 millions d’euros, il consiste en « une amplification sans précédent de l’action des associations et de l’engagement des journalistes qui font cette sensibilisation dans les écoles » et « un même déploiement au sein des bibliothèques médiathèques ».
« Depuis les attentats de 2015 et la médiatisation de certaines théories complotistes, le nombre de demandes d’interventions autour des médias a considérablement augmenté dans les bibliothèques », remarque Céline Raux, responsable du service de la formation des usagers à la bibliothèque de l’université Paris 8. Auteure, en 2016, du mémoire « bibliothèques et désinformations dans l’infosphère numérique » pour l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib), elle estime que ce sujet « est devenu à la mode ».
Le rôle de prescripteur du bibliothécaire
« Au début, les bibliothécaires accompagnaient plutôt des actions sur le pluralisme des médias et la liberté d’expression, puis il y a eu d’autres initiatives autour de la diffusion d’intox qui les placent davantage dans un rôle de prescripteur en ce qu’ils aident leurs usagers à distinguer les bonnes des mauvaises informations », observe Céline Raux.
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