C’est la stratégie du choc que préconise la mission Volontariat, pour franchir durablement le seuil de 200 000 sapeurs-pompiers volontaires. Nommée en décembre dernier par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, pour « inventer le volontariat du XXIe siècle », la mission, composée de cinq représentants du monde la sécurité civile, a remis son rapport le 23 mai.
Choc de recrutement, choc de simplification, fin du tabou de l’indemnisation… le vocabulaire employé marque la volonté de passer un cap, pour ériger au rang de politique publique nationale le développement du volontariat. Le rapport décline 43 propositions, issues de cinq mois de travaux : outre les séminaires organisés avec les dirigeants de Sdis et les membres du réseau associatif des sapeurs-pompiers, les visites de centres de secours, ces propositions sont aussi le fruit d’une enquête en ligne, ouverte à tous, qui a récolté près de 24 000 réponses dont 80% de sapeurs-pompiers.
Pour parvenir à ce choc de recrutement, le rapport préconise de ne plus faire de l’incendie un postulat pour le recrutement de sapeurs-pompiers volontaires, mais de structurer ce dernier autour du secours d’urgence aux personnes, pendant les trois premières années d’engagement. L’intérêt : raccourcir la durée de la formation et assouplir les critères médicaux, pour faciliter l’engagement, tout en séduisant de nouveaux publics, notamment les femmes, que l’incendie peuvent inquiéter. Cette possibilité déjà expérimentée par une poignée de Sdis ...
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