Rien de plus essentiel que de se sentir utile et actif. De ce principe élémentaire, l’Ehpad public Mathilde-Laurent, à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), a fait sa règle de vie, avec pour effet majeur de prévenir les violences envers les professionnels. Car, pointe Marie Lembach, psychologue qui intervient dans l’établissement, « habituellement, le fait qu’on décide tout à la place des résidents suscite une agressivité avant tout réactionnelle ».
Passer des journées à ne rien faire en parlant à peine avec les soignants et les autres résidents, les rend fréquemment irritables. « Si on fait tout à leur place, ils passent 90 % de leur journée à s’ennuyer », déplore Élisabeth Malard, animatrice (1).
Comité d’adieu
Dans cet Ehpad qui se conçoit comme une communauté d’habitants, tout est ...
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