CP
Placées sous le signe des transitions à l’œuvre dans les territoires, les Rencontres nationales de l’ingénierie territoriale – qui se sont tenues cette semaine à Montpellier sous le patronage du CNFPT et de l’Association des ingénieurs territoriaux de France – ont été l’occasion de réunir autour d’une même table les représentants respectifs des associations des ingénieurs, Patrick Berger, et des techniciens territoriaux, Fabien Le Port. Au menu notamment : la fin de mandat des deux hommes, l’engagement associatif, la pertinence des sujets de concours et l’attractivité de leur cadre d’emplois.
Ma Gazette
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Pour quelles raisons avez-vous décidé de ne pas vous représenter à la présidence de votre association respective ? Est-ce consécutif à une baisse générale de l’engagement associatif ?
Patrick Berger, président de l’AITF : Je ne briguerai pas de troisième mandat pour des raisons personnelles. Je souhaite d’ailleurs aider le prochain président si elle ou il veut bien s’appuyer sur moi. Il est vrai que nous sommes passés à une culture de consommateur de services avec des personnes qui ne pensent pas avoir besoin de nos associations car elles ont accès aux informations via les réseaux sociaux. Ce n’est cependant pas ce qui a dicté ma décision.
Fabien Le Port, président de l’ATTF : J’arrête au bout de deux mandats car il est sain, pour une association, de renouveler aussi sa direction. Cela apporte une nouvelle dynamique. Concernant l’engagement associatif, les agents, aujourd’hui, sont d’accord pour payer leur cotisation s’ils obtiennent quelque chose en contrepartie. De plus, auparavant, dans une mairie, les services étaient tous regroupés. Désormais, du fait de la décentralisation et du mouvement intercommunal, les services techniques sont déplacés dans la grande métropole. Le canal d’entrée via ...