Après trois jours de débats animés, les députés ont adopté le 16 mai en première lecture le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles. Le texte, approuvé par 115 voix contre 29 et 25 abstentions, fait l’objet d’une procédure accéléré et doit désormais être débattu au Sénat.
Il prévoit notamment l’allongement de 20 à 30 ans du délai de prescription pour les viols sur mineurs et introduit dans la définition du viol une protection particulière pour les mineurs de moins de 15 ans et non une « présomption de non-consentement » comme prévu initialement.
L’une des mesures emblématiques du texte est la verbalisation de l’outrage sexiste constaté en flagrant délit dans l’espace public, prévue par l’article 4. Le fameux « harcèlement de rue » largement évoqué pendant la campagne présidentielle en 2017. selon le projet de loi, sera ainsi puni d’une contravention de quatrième classe le fait « d’imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste ou à raison du sexe ou de l’orientation sexuelle, réelle ou supposée, qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ».
L’amende pourra aller de 90 à 750 euros. Une amende de cinquième classe pouvant aller jusqu’à 3000 euros sera possible en cas de circonstances ...
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Gazette des Communes, Club Prévention-Sécurité
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