Dans un contexte de menace terroriste toujours prégnante, le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), destiné aux collectivités territoriales et aux associations, s'élève en 2018 à 72,9 millions d’euros. La circulaire que révèle la Gazette, décline localement les priorités de l’Etat en matière de prévention de la radicalisation et annonce une nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance. Décryptage.
Si le texte n’était pas aussi attendu par les élus et les professionnels, il aurait pu passer inaperçu. Mise en ligne tardivement le 9 mai, entre deux jours fériés, sur le site du ministère de l’Intérieur, la circulaire fixant les priorités du Fonds interministériel de prévention de la délinquance pour 2018 a bel et bien été adressée au début du mois à l’ensemble des préfets par le secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
L’enveloppe, destinée à financer l’action des collectivités territoriales et des associations en matière de prévention de la délinquance et de la radicalisation, s’élève cette année à 72,9 millions d’euros. Un montant comparable aux années précédentes mais largement inférieur à celui, exceptionnel, de 122 millions d’euros en 2017.
Que faut-il retenir du FIPD 2018 ? Quelles sont les nouveautés ?
Alors que le mystère pèse depuis plusieurs mois sur les suites à donner à la stratégie nationale de prévention de la délinquance qui a couvert les années 2013 à 2017, la circulaire du 3 mai 2018 précise
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