Utiliser des matériaux alternatifs lors des opérations de réfection ou de construction de chaussées n’est plus une option, mais une obligation. « Tant qu’il n’y avait pas de contraintes, les maîtres d’ouvrage restaient très frileux à l’idée d’y avoir recours », observe Ariane Graziani, directrice générale de la chambre syndicale des travaux publics de Seine-et-Marne. Ils sont aujourd’hui au pied du mur.
L’article 79 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe en effet différents objectifs de valorisation. Elle prévoit, depuis janvier 2017, qu’au moins 50 % en masse de l’ensemble des matériaux utilisés pendant l’année sur les chantiers routiers de construction soient issus du réemploi, de la réutilisation ou du recyclage de déchets. En 2020, cette proportion passera à 60 %.
Réemploi et réutilisation
Le réemploi correspond aux matériaux produits et mis à profit sur le site, comme les terres excavées employées pour remblayer. La réutilisation désigne des matériaux, comme des gravats, qui sortent du chantier pour être exploités ailleurs. Les matériaux recyclés sont des déchets ayant bénéficié d’un traitement pour être valorisés. C’est le cas des agrégats d’enrobés rabotés qui sont ensuite
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Techni.Cités
Cet article fait partie du Dossier
Etat des routes : pourquoi il faut agir
Sommaire du dossier
- Ces menaces qui pèsent sur l’entretien des routes
- Un diagnostic actualisé de la voirie permet de prioriser les interventions
- Routes : malgré les préjugés, les matériaux alternatifs présentent des atouts
- « La route du futur devra être écologique, à énergie positive et numérique »
- Entretien des routes : la sécurité des agents au cœur des préoccupations
Thèmes abordés