La baisse des budgets des routes vous inquiète-t-elle ?
Oui. Et c’est d’ailleurs pour cela que l’on travaille sur la route de cinquième génération. Compte tenu des enjeux financiers, concevoir une route capable de s’auto financer et lui appliquer un modèle économique différent permettant l’équilibre, même si le coût initial d’investissement est plus élevé, paraît sensé. Elle pourrait s’auto financer car elle produirait de l’énergie et des données.
Aujourd’hui, l’essentiel du financement des routes repose sur les usagers, à travers la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). Demain, avec la montée en puissance des véhicules électriques, le rendement de cette taxe pourrait baisser. Donc, si la route est indépendante en termes d’énergie et capable de proposer des services de recharge aux véhicules électriques, on pourrait remplacer la TICPE par un nouveau service. C’est l’une des possibilités.
Trouver un matériau de substitution au bitume est également un enjeu important…
C’est exact. En France, 70 000 kilomètres de routes sont rénovés chaque année. L’Ifsttar s’intéresse aux micro-algues, identifiées comme une biomasse d’avenir pour produire
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Gazette des Communes
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Etat des routes : pourquoi il faut agir
Sommaire du dossier
- Ces menaces qui pèsent sur l’entretien des routes
- Un diagnostic actualisé de la voirie permet de prioriser les interventions
- Routes : malgré les préjugés, les matériaux alternatifs présentent des atouts
- « La route du futur devra être écologique, à énergie positive et numérique »
- Entretien des routes : la sécurité des agents au cœur des préoccupations
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