Depuis avril 2016, si le délit de racolage a été abrogé, les clients de prostitué(e)s peuvent encourir une amende d’un montant de 1500 euros, pouvant aller jusqu’à 3750 euros en cas de récidive. Selon une étude coordonnée par Hélène Le Bail, chercheure au CNRS-CERI, compilant les témoignages de travailleurs du sexe et d’associations de terrain initialement défavorables à la loi comme Médecins du Monde ou le planning familial, ils seraient aujourd’hui moins nombreux, malgré un nombre faible de verbalisations depuis le vote de la loi qui visait à décourager la clientèle.
Un peu plus de 2 300 procès-verbaux ont ainsi été dressées, alors qu’il existerait 35000 à 45000 prostitué(e)s en France. Près de la moitié de ces contraventions ont été réglées à Paris et ont rarement dépassé les 300 euros, selon Le Parisien. Par ailleurs, les stages de sensibilisation « à la lutte contre l’achat d’actes sexuels », censés accompagner ces amendes, n’existent pour l’heure que dans quatre départements selon le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Précarisation
Résultat : avec une diminution du nombre de clients, les conditions de travail des personnes ...
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