Après la “mobilisation générale pour les quartiers” promise par le président de la République à Tourcoing en novembre 2017, un “pacte de cohésion urbaine et sociale” a été signé par les associations d’élus France Urbaine et l’Assemblée des communautés de France pour mieux définir les engagements de l’État et des collectivités dans l’élaboration de cette politique. Eux militent pour une “approche intercommunale des quartiers en difficulté”.
Jean-Louis Borloo a pour sa part appelé le 6 avril dernier à un changement de méthode en souhaitant un engagement sans faille des élus. Pour le président de l’association Profession Banlieue et directeur général adjoint au développement local de Clichy-sous-Bois, Marc Ratsimba, il est avant tout nécessaire de faire des propositions « en matière d’ingénierie et de pilotage » pour que la politique de la ville ne soit pas « une usine à gaz ».
Dans le contexte actuel, et vu de Seine-Saint-Denis, quelles sont les attentes des professionnels ?
Depuis le discours d’Emmanuel Macron qui aurait pu dissiper certains doutes, les interrogations demeurent et elles ont été encore récemment illustrées avec la démission du maire de Sevran, Stéphane Gatignon. Aucune convention n’a encore été signée en Seine-Saint-Denis pour le nouveau programme de renouvellement urbain. On voit que l’ANRU a plus de mal à sortir des projets et à conventionner des sites.
De fortes attentes n’ont pas encore été satisfaites, même s’il y a déjà eu un premier pas avec le dédoublement des classes de CP dans les réseaux d’éducation prioritaire. Sur le sujet du développement des conseils citoyens qui nous intéresse particulièrement en tant que centre de ress
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