Après dix-huit ans de trajets domicile-travail à vélo, Claudie Tricoire a eu la joie de voir ses coups de pédale récompensés par un bonus total de 200 euros sur ses fiches de paie l’an dernier. Son employeur, l’agglomération de La Roche-sur-Yon, compte en effet parmi ceux qui proposent depuis peu l’indemnité kilométrique vélo (IKV).
Ce dispositif créé par la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte vise à encourager la pratique du vélo, dont les bénéfices ont été soulignés : travailleurs en meilleure santé, moins absents, davantage ponctuels, plus productifs et avec une empreinte carbone moins élevée. Mais la sexagénaire reste une exception, car l’IKV ne concerne en théorie que le secteur privé, seul à être mentionné dans le décret n° 2016-144 du 11 février 2016 précisant ses conditions d’application.
Plafond de 200 euros
Et pourtant, malgré l’absence de texte officiel mentionnant la fonction publique, plusieurs structures ont mis en place cet outil : les villes de La Rochelle, Saint-Nazaire et Montigny-lès-Cormeilles, ou le conseil départemental de l’Isère et l’office de tourisme de Bretagne. Elles sont au total une dizaine à s’être déclarées sur le site de l’Observatoire de l’indemnité kilométrique vélo créé par l’Ademe et le Club des villes et territoires cyclables. Auxquelles devaient s’ajouter ce 1er avril deux grandes villes, Angers et Rennes, ainsi que leurs communautés urbaines et centres communaux d’action sociale (CCAS).
Ils sont quelque 18 500 agents à travailler ainsi dans une structure publique proposant
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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