En matière d’archivage électronique, le mot d’ordre dans les collectivités territoriales pourrait bien être “temporisation” au vu des pratiques recensées dans une étude publiée début mars par la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat (DINSIC). Un travail réalisé par un groupe projet composé de représentants de différentes collectivités territoriales, d’administrations centrales et d’associations professionnelles.
Celui-ci s’inscrit dans le développement concerté de l’administration numérique territoriale (DCANT), réunissant l’État et des associations d’élus, pour engager plusieurs transformations des services publics. Un des axes porte ainsi sur la problématique de l’archivage électronique à l’heure de la dématérialisation progressive des documents dans les administrations.
A l’heure, aussi, ou le programme « Action publique 2022 » évoque la piste de recentrer la conservation autour de la notion « d’archives essentielles ».
En 2015, le rapport d’activité du Service interministériel des Archives de France comptait 590 services d’archives. Si tous les départements et les régions en sont dotés (avec de moindres effectifs dans les régions), c’est le cas dans moins de
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