Dans le paysage politique chamboulé de l’après-présidentielle, Gérard Larcher apparaît comme l’un des rares pôles de stabilité. Détenteur du verrou constitutionnel, le président du Sénat se pose en vigie des « territoires » face à une Macronie plus naturellement portée sur les métropoles mondialisées. Contrôle des dépenses de fonctionnement, réforme de la fiscalité locale, limitation du cumul dans le temps… L’édile de Rambouillet ne laisse rien passer. Gérard Larcher se garde cependant de fermer toutes les portes. « Je ne donne pas de leçon au Président, il est trop intelligent pour cela », glisse-t-il avant de lâcher, au chapitre de la révision constitutionnelle : « J’ai envie qu’on aboutisse. »
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- République décentralisée et finances ...
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Le 28 mars au Sénat
Salle Clémenceau
Quel avenir pour la République décentralisée ?
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Le Sénat, grand protecteur des territoires
Sommaire du dossier
- « Le Sénat vit dans le mythe que les élus locaux l’ont sauvé en 1969 »
- Le Sénat, une machine de guerre contre « l’ultra-centralisation »
- Le Sénat contre la noblesse d’Etat
- La commune, pilier du palais du Luxembourg
- Non-cumul au Sénat : certains partent, beaucoup restent
- Hervé Maurey : « Le non-cumul coupe les sénateurs des citoyens »
- « L’intercommunalité est en train de devenir un machin, comme l’Europe »
- Gérard Larcher : « On ne touche à la Constitution que d’une main tremblante »
- Le Sénat vole au secours des petites communes
- Haute fonction publique : le Sénat s’attaque à la crème de l’ENA