Le nouveau plan gouvernemental de prévention de la radicalisation, présenté le 23 février dernier par le Premier ministre, fait une priorité de l’action locale. Qu’attendez-vous des collectivités territoriales ?
Face à la radicalisation, l’Etat ne peut pas agir seul. Ce nouveau plan de lutte est un plan de mobilisation, a souligné le Premier Ministre, qui se nourrit de l’expérience du terrain et du dialogue avec les élus locaux. Il s’inspire du rapport sénatorial Bockel-Carvounas sur l’implication des collectivités locales face à la radicalisation.
La première des priorités, qui fait appel aux collectivités, c’est l’école. Nous allons mieux contrôler l’ouverture des établissements privés hors contrat ainsi que la scolarité à domicile. Le phénomène prend de l’ampleur, fragilise le tissu local et peut conduire de nombreux enfants à l’embrigadement. Le régime législatif pour le privé hors contrat doit donc évoluer, et un travail en réseau doit être développé entre l’Etat et les municipalités, compétents pour contrôler l’obligation scolaire..
Les maires sont appelés à contribuer davantage à la détection des personnes radicalisées. Comment ?
Le climat de confiance qui s’est installé ces derniers mois a permis de décrisper les partenaires locaux, désormais habitués à travailler ensemble. Notre dispositif de signalement fonctionne bien. Nous voulons maintenant aller plus loin et inciter les collectivités à nommer des référents – un élu, le coordonnateur du CLSPD – afin, là aussi, de ...
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