Education, accompagnement des victimes, répression. Trois mois après le lancement du Plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux femmes, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a dressé le 5 mars un premier bilan de l’action engagée par son ministère.
Et ce alors que le Premier ministre doit réunir ce jeudi 8 mars, journée internationale de la femme, un Comité interministériel sur les droits des femmes, préalable à la présentation, fin mars en conseil des ministres, d’un très attendu projet de loi sur les violences sexistes et sexuelles.
Parmi les mesures engagées par la place Beauvau, le ministre a notamment mis l’accent sur la prise en charge des victimes. L’occasion de rappeler que « s’agissant des viols, seules 15% des victimes portent plainte ».
Priorité au signalement et au dépôt de plainte
« Souvent les victimes renoncent non seulement à aller en justice, mais même à parler de ce qu’elles ont vécu, a insisté Gérard Collomb. Parce que leur agresseur est souvent un proche, parfois son partenaire et qu’au traumatisme de la violence sexuelle ou sexiste, s’ajoute la peur que sa parole soit décrédibilisée. Parce qu’elles éprouvent souvent un sentiment de ...
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