Votre ville est-elle assez accueillante pour attirer les plus jeunes ? C’est la question que s’est posée l’agrégateur immobilier Nestpick qui vient de publier le classement des meilleurs villes du monde pour les « millenials ».
Ce terme inventé par les publicitaires pour désigner les personnes nés à la fin des années 1980 et après, et la réalité qu’il recouvre – les premières générations qui ont toujours connu Internet – fait l’objet, depuis plusieurs années, de toutes les attentions.
Dans la liste des critères pour classer 110 villes qui sont toutes capitales, métropoles, villes universitaires…, on trouve pêle-mêle le prix des loyers et le taux de chômage, mais aussi le nombre de festivals et l’égalité hommes-femmes… Un classement qui peut intéresser les grandes villes françaises, à l’heure où la plupart d’entre elles tentent de se positionner sur la scène de l’attractivité européenne voire mondiale.
Si Amsterdam montait sur la première marche du podium de ce classement en 2017, c’est la capitale berlinoise qui lui ravit cette année le prix de meilleure ville pour les « millenials ». Puis suivent Montréal (Canada), Londres (Royaume-Unis) et finalement Amsterdam (Pays-Bas).
Côté français, Paris n’arrive qu’en quinzième position. Puis suivent Nantes à la 36ème place, Lyon à la 44ème, Toulouse à la 52ème et Lille à la 60ème. Montpellier (80ème), Bordeaux (83ème) et Marseille (86ème) arrivent, elles, encore plus loin. Un retard qui s’explique par la méthodologie retenue par Nestpick.
« En regardant plus en détail ce qui compte pour les millennials, nous avons décidé d’ajuster les différents coefficients, en donnant un poids plus important dans le score global aux critères comme le coût du logement, l’accès à internet ou le système éducatif, plutôt qu’à ceux liés aux loisirs”, explique l’agrégateur immobilier dans un communiqué de presse.
Comprendre : les villes françaises sont bien notées en termes de loisirs, mais beaucoup moins compte tenu du poids relativement élevé du coût de la vie, tout particulièrement à Paris… Ce qui expliquerait que des villes, moins bien identifiées que des grandes capitales, se retrouvent dans le top 10 comme Cologne (9ème, Allemagne) ou Manchester (10ème, Royaume-Uni).
Cet article est en relation avec les dossiers
- Ces territoires qui ne se résignent pas
- Gentrification : le nouveau visage des villes
- Les villes font-elles toutes la même chose ?
Thèmes abordés