Il y a quelque chose de schizophrénique dans l’attitude du gouvernement. Alors que la France a déjà du mal à se mettre sur la trajectoire du fameux « facteur 4 » – une réduction par 4 des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2050 (soit une baisse de 80%) -, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a voulu être plus ambitieux encore. Il vise en effet la neutralité carbone en 2050, par le biais de l’adoption de son « Plan climat » à l’été dernier.
C’est l’un des paradoxes que dénonce le Cese (Conseil économique, social et environnemental) dans l’avis qu’il vient de rendre sur la transition énergétique. Un document qui présente l’intérêt de dresser un premier bilan de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) ...
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Gazette des Communes
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