La Concertation nationale sur la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes est bien entamée. Alors que la sixième rencontre territoriale sur « l’accès aux droits, aux biens et aux services essentiels » se tient à Auch ce lundi 19 février, le délégué interministériel Olivier Noblecourt a marqué une étape le 15 février à Dijon, ville où près de 18.000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Parmi elles, des enfants qui arrivent à l’école le matin le ventre vide, des jeunes qui enchaînent des stages sans perspective d’embauche et ne parviennent pas à se loger décemment. Pour cette cinquième journée d’échanges, travailleurs sociaux, responsables associatifs, élus locaux ont planché sur la thématique de l’accueil des jeunes enfants et le soutien à la parentalité dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville.
« Il faut commencer par aider les parents »
« Le soutien à la parentalité est un levier pour casser les reproductions des inégalités d’une génération à une autre. Si l’on veut que l’enfant ait accès sur le plan éducatif à tout ce qui est nécessaire à son développement, il faut commencer par aider les parents sur le volet économique mais aussi dans l’exercice de leurs fonctions parentales », estime Olivier Noblecourt. Le délégué interministériel a précisé que la prochaine Convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’Etat et la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) ferait une large place aux politiques de soutien à la parentalité, en développant notamment les lieux d’accueil enfants-parents :
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