À Rouen et Poissy, une indemnité de départ volontaire est proposée aux agents communaux. Mais elle suscite un engouement très relatif : l'indemnité de départ, prévue par les textes depuis 2009, est jugée peu attractive d’un côté et onéreuse de l’autre. Un "retour sur expérience" à prendre en compte, alors que le Gouvernement envisage (pour les agents de l'Etat, semble-t-il ) la mise en place de "plans de départs volontaires", et encourage globalement la mobilité des agents, y compris vers le privé...
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Le décret du 18 décembre 2009 instituant une indemnité de départ volontaire dans la fonction publique territorialeest passé tellement inaperçu que deux communes seulement l’ont mis en pratique : Rouen (Seine-Maritime, 117 000 hab) et Poissy (Yvelines, 37 000 hab). Dans l’une comme dans l’autre, les résultats sont très modestes : douze départs accompagnés en Normandie et trois en Ile-de-France.
En 2011, la décision de la municipalité de Rouen a été “très bien accueillie par le comité technique paritaire et les agents”, assure Olivier Mouret (PS), adjoint en charge des personnels et emplois municipaux. À condition d’avoir un projet de reconversion et 20 ans d’ancienneté, l’agent empochait 2 ans d’une rémunération basée sur les six derniers mois, et au prorata pour une ancienneté ...
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