“Gouverner c’est prévoir ; ne rien prévoir, c’est ne pas gouverner.” La citation d’Emile de Girardin (1) a 140 ans mais elle est toujours d’actualité. Car dans un contexte de baisse programmée des effectifs et des moyens financiers, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est un levier sensé pour les directions RH.
Cependant, lors de la première rencontre de l’année du Club RH de la Gazette des communes – organisé en partenariat avec le Comité national d’action sociale (CNAS), la Mutuelle nationale territoriale (MNT) et le Centre interdépartemental de gestion (CIG) de la grande couronne, les intervenants ont reconnu qu’établir des prévisions avec des hommes et des femmes à même d’intervenir sur leur propre plan de carrière compliquait la vision à moyen terme. Et si la GPEC doit être valorisée, l’humain doit rester au cœur des préoccupations.
Une vision des choses difficile
“La GPEC c’est de l’anticipation avant tout.” En insistant sur la nécessité de s’appuyer sur des diagnostics et des observations avant de définir un plan d’actions, Jean-Laurent Nguyen Khac, directeur du CIG de la grande couronne, n’a pas caché
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