Renaud Pequignot, président d’Avenir hospitalier, intersyndicale de médecins hospitaliers, ne mache pas ses mots : « les millions annoncés, c’est un marché de dupes : en l’absence de revalorisation de l’Ondam, soit les annonces sont fausses, soit l’argent sera pris sur d’autres missions de l’hôpital », déplore-t-il à l’issue de l’AG. « On ne nous donne pas les moyens de travailler dans de bonnes conditions pour les patients », surenchérit Christophe le Tallec, du CHU de Nantes et vice-président d’Inter-Urgences.
Pour le collectif, l’hôpital public est sous-doté (3,6 % du PIB contre 4 % ailleurs en Europe) et des moyens sont nécessaires pour lutter contre « la désorganisation globale », selon Hugo Huon, infirmier à Lariboisière et président du collectif : « Les Urgences ne pensent pas ...
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