Une chose est sûre : le recours aux contrats aidés se fait désormais avec parcimonie et dans un contexte très ciblé. Lille (4 300 agents, 234 000 hab.) emploie uniquement des contrats aidés sur des chantiers d’insertion, afin de remettre le pied à l’étrier à des personnes éloignées de l’emploi. « Nous avons des expériences réussies d’agents qui, après ces contrats, ont pu rejoindre les effectifs de la mairie car ils s’étaient montrés compétents. D’autres ont des perspectives de CDD dans le privé. Mais l’objectif de ces dispositifs est davantage d’assurer une formation sur le site de travail, par une expérience développée sur le terrain », analyse Mathilde Icard, directrice générale adjointe (DGA) « ressources » à la mairie de Lille.
Logique de formation
Le positionnement du conseil départemental de Haute-Loire (1 250 agents, 226 500 hab.) est lui aussi clair. « Ces contrats ne s’inscrivent pas dans un mode de recrutement, mais dans une logique de formation. Nous ne nous interdisons pas ...
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Gazette des Communes