Exit la formule des « pactes culturels » concoctés par l’ex-ministre de la Culture Fleur Pellerin, place à un nouveau mode de relations entre l’Etat et les collectivités. Evoqué dès la présentation du budget 2018 du ministère de la Culture, le nouveau cadre contractuel qui sera bientôt proposé aux collectivités était resté jusqu’ici assez flou.
Mais, peu à peu, la ministre Françoise Nyssen et son entourage égrènent des éléments du puzzle.
1 – Deux clauses obligatoires : EAC et solidarité
Toutes les nouvelles conventions devront prévoir impérativement deux clauses :
- l’une en faveur de l’éducation artistique et culturelle (EAC), chantier qui constitue un des principaux chevaux de bataille de Françoise Nyssen ;
- l’autre en faveur de la solidarité territoriale. « Chaque convention devra témoigner de la façon dont l’action culturelle se déploie sur les parties les plus fragiles du territoire concerné », a précisé Isabelle Chardonnier, cheffe du département de l’action territoriale au ministère de la Culture, lors des Biennales internationales du spectacle (BIS) organisées les 17 et 18 janvier à Nantes.
2 – Du sur mesure pour chaque territoire
Là où les anciens pactes culturels se négociaient selon des critères financiers et territoriaux précis, les nouvelles conventions seront adaptées à chaque territoire.
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