Ses prises de parole dans les médias se font rares. Pourtant, depuis septembre dernier, il est de tous les rendez-vous, ou presque, de la politique de la ville. Au lendemain des coupes budgétaires décidées au creux de l’été par le gouvernement, c’est lui qui accueille dans les murs de sa Fondation « Énergies pour l’Afrique » les maires de banlieues en colère.
C’est aussi lui qui se fait applaudir le 16 octobre lors des premiers Etats-généraux de la politique de la ville organisés à Grigny par les associations Villes de France, Ville & Banlieue et, celle qu’il accompagne, Bleu blanc zèbre. Enfin, c’est à lui qu’Emmanuel Macron demande le 15 novembre, lors de son discours de Tourcoing, de « remettre les gants pour aider à la bataille » en faveur des quartiers prioritaires.
Rompant le silence médiatique, l’ancien ministre de la Ville de Jean-Pierre Raffarin et fondateur de l’Agence nationale de rénovation urbaine, a accordé le 15 janvier au quotidien Var matin un long entretien sur la mission qui lui a été confiée.
Justifiant son retour en politique par « l’envie d’aider » des maires en désarroi, Jean-Louis Borloo indique avoir accepté la proposition d’Emmanuel Macron « à condition qu’il vienne au moins deux fois avec moi sur le terrain ».
« L’Anru est arrêtée depuis 3 ans ! »
Aux journalistes qui l’interrogent, il dresse un tableau sans concession de l’état de la politique de la ville
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