Avez-vous voté en faveur de cet amendement porté par un sénateur avec l’accord du gouvernement ?
Philippe Gosselin : Non, car j’ai voté contre le budget. Et donc a fortiori contre cet amendement, qui me paraît de toute façon très maladroit. Cette initiative peut se comprendre, mais le résultat demeure maladroit et injuste.
Qu’est-ce qui vous gêne dans cette disposition ?
L’idée du collègue sénateur, c’était de dire que les responsabilités pour un élu en charge d’une région, d’un département ou d’une très grande collectivité sont en en effet conséquentes. Gérer une région de 5 à 6 millions d’habitants, c’est un travail il est vrai à temps plein qui demande énormément d’investissement, les journées bien sûr mais également les week-end. Et pour continuer à attirer les meilleurs, cela ne me semble pas choquant qu’il puisse effectivement y avoir un niveau d’indemnisation qui soit celui d’un parlementaire ou d’un haut-fonctionnaire. Sur le papier, cela se comprend… sauf que 40% c’est énorme ! Evidemment cela passe mal dans l’opinion publique.
C’est donc l’ampleur de l’augmentation moins que le principe qui vous choque ?
Plus largement, ce qui me gêne, c’est que le problème ait été ici pris par le petit bout de la lorgnette ! Quitte à revoir les indemnités des élus, je crois qu’il aurait fallu remettre l’ensemble de la grille… Lire la suite sur le site du Courrier des maires.
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