L’idée a germé bien avant septembre dernier, et l’annonce de la baisse des APL de 1,5 milliards, compensée par les bailleurs sociaux. En juin 2016, les dirigeants des offices publics de l’habitat de Laon, de l’Aisne, d’Amiens, de l’Oise et du Grand Reims se demandent comment mettre en place des mutualisations entre eux, alors que les ressources des organismes sont de plus en plus serrées, tout en préservant l’autonomie et le lien au territoire de chacun.
Le groupement d’intérêt économique, forme juridique déjà utilisée par les bailleurs sociaux, apparaît alors comme la forme la plus adéquate. « Nous constituons un territoire global pertinent, nous ne sommes pas en concurrence les uns avec les autres, nous avons des tailles identiques et les contextes auxquels nous faisons face sont similaires », résume Patrick Baudet, président du réseau Canopée et directeur général de Reims Habitat.
Une gouvernance de chacun préservée
Depuis le 1er janvier 2018, le GIE Canopée réunit donc ces cinq offices – l’OPH de Laon et de l’Aisne vont prochainement fusionner – qui représentent 52 000 logements. Objectif,
[60% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Thèmes abordés