Initialement, un EPCI héritant de la compétence Gemapi au 1er janvier 2018 n’aurait pu lever la taxe du même nom à cette même date (soit dès la première année d’exercice de la compétence) qu’à la condition d’avoir délibéré avant le 1er octobre 2017 pour instituer ladite taxe. Sauf que l’EPCI n’exerçant pas la compétence en 2017 soit en année N-1 par rapport à l’année du transfert, celui-ci ne pouvait, en droit, prendre une telle délibération sans prendre le risque d’un recours pour vice de compétence.
Une anomalie bien comprise de la direction générale des collectivités locales (DGCL) qui, à l’occasion du « Flash Finances Locales » n° 35 du 09 juin 2017, avait précisé qu’ « afin de permettre aux EPCI de lever cette taxe dès 2018, le Gouvernement proposera au Parlement une mesure visant à permettre aux EPCI de délibérer jusqu’au 1er février de l’année de la prise de compétence en vue d’instituer la taxe Gemapi, dans le cadre des lois de finances de fin d’année ».
Le délai reporté à mi-février
Promesse tenue… et bien au-delà même, puisqu’à l’occasion du vote du PLFR 2017 intervenu à l’Assemblée nationale le 12 décembre dernier,
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Gemapi : comment financer cette nouvelle compétence ?
Sommaire du dossier
- Le financement de la Gemapi : mode d’emploi
- Taxe Gemapi : le délai de délibération prorogé au 15 février 2018
- Transfert de l’eau et assainissement : les enjeux fiscaux et financiers
- Gemapi : les principales nouveautés au 1er janvier 2018
- L’ingéniérie financière au secours de la Gemapi
- Financement de la Gemapi : un vrai casse-tête pour le bloc communal
- Gemapi, eau, assainissement : le flou des compétences et du financement
Thèmes abordés