Créé en 1983, le TIG (Travail d’intérêt général) ne représente aujourd’hui que 7% de l’ensemble des peines prononcées, un résultat très éloigné de son objectif initial. Pour le « dynamiser », une mission de préfiguration a été confiée fin décembre au député LREM de Côte-d’Or, Didier Paris, afin de créer une Agence nationale pour le TIG.
Une décision qui est à ce stade en contradiction avec le budget 2018 pour la Justice et ses « crédits anormalement en baisse pour les aménagements de peine », comme le souligne la commission des Lois du Sénat.
Ce centre de ressources et de formations au service des acteurs du travail d’intérêt général initié en 2016 par l’association Chantiers-Passerelles, organise de décembre 2017 à juin 2018 un Tour de France afin de mobiliser de nouvelles structures d’accueil, en partenariat avec les Services pénitentiaires d’insertion et de probation des territoires.
L’objectif est de favoriser « le partage de pratiques et d’expériences, de valoriser les initiatives locales », explique sa responsable. Elle pointe « l’intérêt très fort » de cette peine, qui, « au lieu de coûter à la société comme une peine de prison, permet à la personne condamnée d’effectuer un travail, une activité au profit d’une structure d’intérêt général ».
Emmanuel Macron a annoncé en octobre dernier sa volonté de créer « une agence des travaux d’intérêt général » et le député Didier Paris a été chargé d’une mission de préfiguration le 18 décembre. Que peut apporter cette agence aux TIG ?
Cette Agence est l’occasion de donner une nouvelle ...
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