Opération de communication ou véritable révolution ? L’une des principales promesses électorales d’Emmanuel Macron s’apprête à voir le jour et a suscité l’enthousiasme des élus. A l’annonce du lancement de la police de sécurité du quotidien (PSQ), ils se sont bousculés pour que leur ville soit dans les premières à expérimenter ce dispositif à partir de janvier 2018.
Plus de 45 villes ont ainsi fait part de leur intérêt au ministère de l’Intérieur, qui a dû freiner leurs ardeurs : l’expérimentation sera menée dans un « panel représentatif de quinze villes de France ». « Nous allons choisir en fonction de la typologie des villes et du taux de délinquance des quartiers potentiellement concernés », a ainsi expliqué le ministre de l’Intérieur, lors des états généraux de la sécurité locale, organisés le 9 novembre 2017 par « La Gazette ».
Une police de proximité bis ?
Mais que signifie concrètement cette police de sécurité du quotidien ? Gérard Collomb a cité plusieurs fois l’idée d’une « police sur mesure, mieux équipée et plus connectée » afin de mieux répondre aux attentes de la population. Il s’agira également d’une force « plus partenariale » associant élus, citoyens, associations ...
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Gazette des Communes